je touche doucement
l’air de ta robe pendant
que je danse
avec le rêve
mon œil
caresse tes jambes
et l’ombre de tes pas
alors on danse
avec l’espoir
miroir du miroir
je danse
avec ton sourire
et j’embrasse
tes éclats de rire
samedi 4 décembre 2010
mardi 23 novembre 2010
La crise
La crise mondiale des sentiments
a fait sauter mon investissement
dans la construction
de l'amour immobilier.
Je ne me permets plus
de te perdre.
Les banques refusent
un accord de crédit
des sentiments hypothécaires
et le Fond Mondial des Amours
exige de conditions inacceptables.
Resté fallimentaire sans toi,
j’attends désespérément un e-mail
avec l’indice JE T’AIME, mis à jour,
de ta BOURSE des Valeurs
Immobilières envers moi.
a fait sauter mon investissement
dans la construction
de l'amour immobilier.
Je ne me permets plus
de te perdre.
Les banques refusent
un accord de crédit
des sentiments hypothécaires
et le Fond Mondial des Amours
exige de conditions inacceptables.
Resté fallimentaire sans toi,
j’attends désespérément un e-mail
avec l’indice JE T’AIME, mis à jour,
de ta BOURSE des Valeurs
Immobilières envers moi.
mardi 16 novembre 2010
J’ai oublié de t’oublier
j’ai oublié d’oublier
ma mémoire s’est cachée
dans mon cœur
et j’habite
clandestinement
dans ton regard
chaque seconde
porte ton nom
irrémédiablement
malade de toi
j’ai oublié de t’oublier
ma mémoire s’est cachée
dans mon cœur
et j’habite
clandestinement
dans ton regard
chaque seconde
porte ton nom
irrémédiablement
malade de toi
j’ai oublié de t’oublier
vendredi 12 novembre 2010
La femme
La femme n’écrit pas de poèmes
C'est elle la Source des mots
La femme ne chante pas
C’est elle la Chanson
La femme ne danse pas
C’est elle la Danse
La femme n’est pas l’artiste
C’est l’Art même
C'est elle la Source des mots
La femme ne chante pas
C’est elle la Chanson
La femme ne danse pas
C’est elle la Danse
La femme n’est pas l’artiste
C’est l’Art même
mercredi 27 octobre 2010
Quand je te regarde
quand je te regarde
j’ai l’impression
que le ciel s’est fondu
et un déluge d’azur
s’abatte sur la terre
noyant mon âme
quand tu me souris
j’ai l’impression
qu’on a ouvert
la paupière du temps
avalant tout
j’ai l’impression
que le ciel s’est fondu
et un déluge d’azur
s’abatte sur la terre
noyant mon âme
quand tu me souris
j’ai l’impression
qu’on a ouvert
la paupière du temps
avalant tout
Tu es
tu es l’encre de mes vers
et le regard de la mer
où je plonge en souriant.
tu es mon ciel géant
bleu et c’est si chouette
que je vole à l’aveuglette
le labyrinthe du bonheur
et le chemin de mon cœur
et le regard de la mer
où je plonge en souriant.
tu es mon ciel géant
bleu et c’est si chouette
que je vole à l’aveuglette
le labyrinthe du bonheur
et le chemin de mon cœur
dimanche 17 octobre 2010
L’automne
la vie glisse lentement
sur une surface polie par le temps
les feuilles de feu, de ciel et de lune
tombent et couvrent la terre
d’un tapis de souvenirs
deux yeux verts
une ombre cachée
un éclat de rire
porté par le vent
de ma pensée
et qui s’en va
doucement
doucement
doucement
sur une surface polie par le temps
les feuilles de feu, de ciel et de lune
tombent et couvrent la terre
d’un tapis de souvenirs
deux yeux verts
une ombre cachée
un éclat de rire
porté par le vent
de ma pensée
et qui s’en va
doucement
doucement
doucement
mercredi 8 septembre 2010
Réitérable amour (poème écrit en écoutant la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov)
pour arriver chez toi,
mon amour de toujours,
j’ai déchiré en rêve la lumière
j’ai contracté l‘espace
J’ai arraché à l’amour l’instant
et au temps ses ailes
j’ai fortement saisi
le Maintenant
de quelque part
d’un vierge temps
pour te revoir,
t’aimer
et t’embrasser
jusqu’au moment
où il s’éteindrait
dans un passé obscur
d’éternité
…cela
pour tout
recommencer
jeudi 19 août 2010
Les sains
Fruits éphémères
Vibrantes sphères
Mon cœur les désire
Délire du plaisir
Plaisir du délire
Vibrantes sphères
Mon cœur les désire
Délire du plaisir
Plaisir du délire
dimanche 15 août 2010
Le poème au-delà des mots
ce poème
est au-delà
des mots
ici
on est aveugles
je l’ai écrit
sur ce corps
tatoué par le temps
je l’ai écrit
pour toi
en braille
de l'amour
est au-delà
des mots
ici
on est aveugles
je l’ai écrit
sur ce corps
tatoué par le temps
je l’ai écrit
pour toi
en braille
de l'amour
Coup de foudre
tu es entrée
supersoniquement
dans ma vie
comme le soleil
apparaît
après la pluie
je crains de te perdre
c’est pourquoi
je m’accroche
de chaque instant
où tu es présente
je m’en réjouis
et puis je l’archive
dans le fichier
des prochains
souvenirs
supersoniquement
dans ma vie
comme le soleil
apparaît
après la pluie
je crains de te perdre
c’est pourquoi
je m’accroche
de chaque instant
où tu es présente
je m’en réjouis
et puis je l’archive
dans le fichier
des prochains
souvenirs
Deux par deux
à cause de Sa solitude
Dieu s’est multiplié
mais c’était Lui - Même
alors Il s’est fractionné
inégalement
en deux par deux
quand Il voulait
Se revoir
Il se mettait à se chercher
dans l’essaim
de ces débris divins
au moment où il se retrouvait
en deux par deux
Il se réjouissait
d’un unique amour
Dieu s’est multiplié
mais c’était Lui - Même
alors Il s’est fractionné
inégalement
en deux par deux
quand Il voulait
Se revoir
Il se mettait à se chercher
dans l’essaim
de ces débris divins
au moment où il se retrouvait
en deux par deux
Il se réjouissait
d’un unique amour
samedi 7 août 2010
Un amour entier
Je demeure près de toi nuit et jour
Dans ce rêve de la vie éternelle
C’est à moi, c’est à toi, mon amour
De rendre le bonheur immortel.
Je souris, tu souris, un sourire du hasard
Mon regard, ton regard et nos cœurs battants ;
Je suis, toi, tu es comme un fleuve en retard
Devenant tous les deux un entier maintenant.
Dans ce rêve de la vie éternelle
C’est à moi, c’est à toi, mon amour
De rendre le bonheur immortel.
Je souris, tu souris, un sourire du hasard
Mon regard, ton regard et nos cœurs battants ;
Je suis, toi, tu es comme un fleuve en retard
Devenant tous les deux un entier maintenant.
vendredi 23 juillet 2010
Canicule
la chaleur a séché en moi
les mots déjà salés par la mer
toi, tu les as pelés comme on pèle
les noisettes
et tu les as mangés avec gourmandise
phrase à phrase
mon corps n’arrive pas à comprendre
l’essaim de signes
qui assiègent la plage
assoiffée de traces
nos regards enroulés
transformés
en gâteau au sable
de weekend
les mots déjà salés par la mer
toi, tu les as pelés comme on pèle
les noisettes
et tu les as mangés avec gourmandise
phrase à phrase
mon corps n’arrive pas à comprendre
l’essaim de signes
qui assiègent la plage
assoiffée de traces
nos regards enroulés
transformés
en gâteau au sable
de weekend
jeudi 22 juillet 2010
L’homme à demi cœur
Mon cœur est un appartement, un F4
Il a, comme chez tout le monde,
Deux ventricules et deux auricules
Et sa section transversale, ronde.
Je t’aime ! Mon corps lutte pour survivre
Dans ce voyage en bateau de la vie, ivre.
Désormais, je serai l’homme à demi cœur,
L’autre, restera pour toujours ta demeure
Il a, comme chez tout le monde,
Deux ventricules et deux auricules
Et sa section transversale, ronde.
Je t’aime ! Mon corps lutte pour survivre
Dans ce voyage en bateau de la vie, ivre.
Désormais, je serai l’homme à demi cœur,
L’autre, restera pour toujours ta demeure
Silence
Je ne peux plus te parler, ma sœur,
Ma parole, muette par la douleur,
N’arrive jamais toucher ton cœur
Pour te dire que je t’aime encore
Ma parole, muette par la douleur,
N’arrive jamais toucher ton cœur
Pour te dire que je t’aime encore
vendredi 16 juillet 2010
A la recherche du temps irréel
je songe et je plonge
dans le temps irréel
loin de moi tu t’habilles
en immatériel
je ne cherche plus
le temps perdu
gagné ou vécu
je cherche seulement
de revivre l’instant
d’amour réel
le rendre éternel
dans le temps irréel
loin de moi tu t’habilles
en immatériel
je ne cherche plus
le temps perdu
gagné ou vécu
je cherche seulement
de revivre l’instant
d’amour réel
le rendre éternel
mardi 4 mai 2010
Să nu te mai grabești
Iubito, te rog să nu te mai grabești
S-apari în prag, acum, în seara vieții
Să-mi tulburi neplăcut și fără rost
Răcoarea și mireasma dimineții
Te-am așteptat în fiecare clipă
Te-am căutat în fiecare floare
Le-am strâns pe rând în brațe, în risipă
Niciuna nu avea a ta savoare
Dragă, te rog să nu te mai grabești
S-apari în prag, acum, spre asfințit
Ai rătăcit în amăgiri lumești
Tot ce-ar fi fost frumos s-a risipit
S-apari în prag, acum, în seara vieții
Să-mi tulburi neplăcut și fără rost
Răcoarea și mireasma dimineții
Te-am așteptat în fiecare clipă
Te-am căutat în fiecare floare
Le-am strâns pe rând în brațe, în risipă
Niciuna nu avea a ta savoare
Dragă, te rog să nu te mai grabești
S-apari în prag, acum, spre asfințit
Ai rătăcit în amăgiri lumești
Tot ce-ar fi fost frumos s-a risipit
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